mardi 20 mai 2008

Histoire avec fin

Coucou les enfants !

Et si on commencait par la fin... Nous sommes à l'aéroport de Bogota, en Colombie. Nous prenons un vol pour la France dans l'après-midi. Maintenant, retour en arrière.

Quito

A Quito nous avons eu le temps de mener notre mission, en 2 jours car nous n'avions pas de questions de votre part (fin d'année oblige). Nous avons rencontré Arnaud de l'IRD qui nous a expliqué les risques de la présence du volcan aux abords de Quito. Une question de développement durable un peu différente des précédentes, mais très intéressante. Nous avons décidé de ne pas trainer à Quito car nous prenions rapidement conscience que le temps restant pour rejoindre la Guyane était mince... surtout quand on a pris connaissance des durées des trajets en bus pour la suite. On a appellé Air France pour savoir si un vol etait possible depuis Bogota. Oui. Ouf ! A moins de faire 12 heures de bus par jour et de ne pas terminer notre travail pour vous, il nous est impossible de rejoindre la Guyane. Nous décidons donc vraiment de partir de Bogota.

L'enfer du bus

C'est simple : pour faire Quito-Tulcan, c'est-à-dire rejoindre la frontière colombienne, il nous a fallu 6 heures (pour 100 km à vol d'oiseau). C'était vendredi soir. A Tulcan, même pas d'internet et puis il était 22H lorsque nous sommes arrivés. Juste le temps de manger un mauvais poulet frit avec des frites bien grasses et de filer au lit. Le lendemain, nous avons passé la frontière avec la Colombie. On a retrouvé donc cette ambiance que l'on aime tant, en manquant toutefois de nous faire arnaquer lorsque nous avons voulu échanger de l'argent, des dollars (monnaie de l'Equateur) en pesos colombiens. Mais nous sommes devenus vigilants et nous avons récupéré le bon compte. Non mais ! Puis ont suivi 14 heures de bus pour rejoindre la ville de Cali. Nous sommes arrivés vers 21H; le temps de chercher un petit hôtel et d'avaler un repas, il était 23H. Puis dodo et rebelote dimanche ! 14 H de bus pour rejoindre Bogota. La ville est endormie quand on arrive. Rien d'étonnant, il est tard et c'est dimanche. Dodo. Lundi, coup d'oeil rapide à la ville, très jolie, en particulier sur les hauteurs. On remarque aussi ces grilles que l'on a rencontrées depuis notre entrée en Colombie : des grilles devant toutes les épiceries. Impossible de rentrer, de vraies grilles de prison, il faut passer la main à travers pour donner l'argent et recuperer les marchandises. Bogota est tres jolie mais la violence doit donc etre bien presente.

Bogota et tralala

On n'a pas eu le temps de vous ecrire et de vous envoyer les photos, encore. Ce n'est pas grave, on le fera de l'aeroport. En route pour l'aeroport... Et c'est la bourde : Francois oublie son passeport dans le taxi ! On croit que ca va etre simple et en fait, non. En deux heures, on file à l'ambassade France à l'autre bout de la ville, afin d'obtenir un laissez-passer. Le taxi roule vite. On n'a plus le temps. Quand on arrive à l'aeroport, il reste 25 minutes avant le decollage... mais c'etait mission impossible... impossible d'entrer dans l'avion, les mesures de securite sont trop importantes en raison du trafic de drogues. Et voila comment nous n'avons pas eu notre avion.

24H

Alors nous avons decide de rester à l'aeroport. Cela fait maintenant 15 heures que nous y sommes. Nous avons dormi dans les fauteuils. Nous avons le temps de vous ecrire ce matin, enfin (il manque des accents, excusez-nous, nous devons faire vite) ! Sans photo car l'appareil est au service de garde de bagages, vide ce matin.

La suite

Alors, nous allons rentrer en France normalement demain. Nous allons prendre immediatement le temps de vous envoyer les reponses aux questions sur la deforestation. Voila, il fallait choisir, rester ici comme prevu ou rentrer pour retrouver des moyens informatiques enfin adequats pour vous envoyer tout notre travail dans les meilleurs delais (le forum est le 10 juin. Si nous vous envoyons nos reponses le 22 juin, cela vous laisse presque 20 jours pour travailler nos reponses, c'est raisonnable).

Gros bisou

On vous ecrit demain à notre arrivee !

Manuel et Francois